Au début le passage en montagne est très beau,



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ensuite ça se gâte, route de bord de plage, interminable et encombrée de belles bagnoles, ça sent le fric ! Nous passons devant une des résidences royales, un truc énorme, le mur d'enceinte doit faire plus d'1 km en façade, flanqué entre la route national 13 et la plage, la région est truffée de condés et de militaires, des drapeaux partout, des hommes qui nettoient les abords de la route pendant des kilomètres (d'habitude c'est vraiment crade), la famille royale doit arriver pour un séjour. Débarqués à notre motel, situé tout près de Tétouan, un petit tour dans la piscine est bienvenu pour se détendre avant de passer la nuit ici puis de reprendre la route direction Ketama.

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Le lendemain, départ matinal, pause petit dèj' dans le centre de Tétouan et nous reprenons la route direction Ketama, petite ville montagnarde.

Un petit arrêt dans un typique marché au bestiau

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puis quelques haltes plus loin, JeanPhi s'inquiète d'un méchant bruit coté gauche de son moteur. Un peu avant Chechaouen nous examinons sa mécanique, le bruit vient de son carter de transmission primaire, gros flip ! En ouvrant une trape située sur le grand carter, l'impression qu'avait JeanPhi que le bruit et la grosse vibration venait de l'avant, près de l'axe de villebrequin est confirmée, faut démonter au bord de la route. Nous couchons la moto sur son gros sac de voyage et, outillés, procédons au démontage du carter de transmission primaire.

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Et là, une fois le carter déposé, j'ai senti un grand "ouf" de la part de mon compagnon de voyage, c'est juste un gros écrou (certainement mal serré et non enduit de "frein fillet" lors d'une ancienne opération mécanique chez un pro...) qui s'est déserré. Il était temps, quelques kilomètres de plus et ça pouvait être la grosse casse et la fin de notre voyage...

Le remontage terminé, un petit raffraichissement et nous repartons, soulagés (très soulagés), pour 150 km de pur bonnheur sur de magnifiques routes de montagnes.

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Les 100 derniers kilomètres sont situés dans la grande région productrice de canabis. Il y en a partout, et tout le monde en vend, depuis les gamins au bord de la route aux vieillards rencontrés dans les cafés, c'est incroyable. Même arrivés à notre hôtel, le personnel qui apporte nos bagages dans notre chambre nous en propose. La seule réponse que nous pouvons faire : nous ne fumons pas, vous avez du Jack Daniels ? et là ils ne peuvent plus rien pour nous !

Pistoche et repos, demain sera un autre jour, la route jusqu'à Fes.

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