Le passage de la frontière, toute une épopée... ça commence par une guérite de police où un type te tends un bout de papier, heureusement rédijé en anglais, sur lequel il est expliqué qu'il faut se renre de l'autre coté de la ville, dans une agence de transit pour enregistrer le véhicule. Après avoir tourné 20 mn en évitant les pièges des rues pourries, nous trouvons enfin ce truc. Premier bureau, enregistrement de la moto pour 1,30€, avec un reçu. Ensuite (pourquoi pas en même temps) on traverse le parc à véhicules où attendent une trentaine de voitures sous la chaleur, il fait 27 à l'abri et le soleil tape fort. Une autre guérite se trouve juste avant la sortie, au-dessus, un panneau digital sur lequel s'affichent des lettres et chiffres. Je regarde le reçu que m'a donné le premier employé, cela ne correspond pas du tout au type d'affichage, affichage qui change toutes les 15 secondes, personne, de ceux qui attendent sous le soleil de plomb, n'allant se présenter au guichet. Curieux, je m'approche et demande à l'employé (jovial) à quoi correspondent les numéros sur le reçu, il le prend, l'enregistre et me tend une fiche que je dois présenter au poste de police où nous nous sommes présentés, puis me demande 1€, qu'il doit se mettre dans la fouille, because pas de reçu. Royal, nous venons de passer devant tout le monde ! Retour à la frontière, on double (à nouveau) la file de voiture qui poireaute avant la première guérite, le policier prend le ticket et nous laisse rentrer.

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Il y aura encore 4 points de contrôles, avec des paperasses à n'en plus finir. 2 heures plus tard (heureusement qu'on a doublé tout le monde chaque fois), nous sortons avec un grand soulagement de la zone. Arrivés à Saint-Pétersbourg, ça roule "rugueux", enfin ils conduisent plutôt comme des cons, c'est à celui qui a la plus grosse...

Nous nous sommes installés dans la chambre louée très proche du centre historique, coin très calme, avant d'aller se taper un excellent restau géorgien, c'est le premier que nous avons trouvé (l'enseigne n'était pas en caractères cyrilliques), ce sera certainement notre cantine du soir. Puis dodo, bien mérité.

Le lendemain, grasse mat' et petite visite autour de notre quartier.

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La ville est un peu crade, des bouteilles, canettes et autres détritus jonchent les trottoirs et espaces verts et, de tous les contact que nous avons eu, nous avons trouvé des gens majoritairement impolis et fort désagréables, heureusement que certains sont d'une grande gentillesse pour remonter un peu le niveau. Nous nous contenterons donc des monuments et de l'histoire de cette belle ville.

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